vendredi 29 août 2008

Synthèse du rapport d'étude sémiologique de QualiQuanti pour l'Observatoire Gulli sur le ludo-éducatif




Une présentation de la synthèse du rapport d'études sur le ludo-éducatif réalisée par Qualiquanti pour Gulli .

Au sommaire :

  • .Le concept de ludo-éducatif
  • .Le paysage des écrans ludo-éducatifs
  • .La télévision
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samedi 9 août 2008

Blog sur le ludo-éducatif


Suite aux différentes études menées sur le ludo-éducatif, l'Observatoire
Gulli a décidé de créer en parallèle de ce site un blog dédié à ce thème, qui permet aux internautes de consulter les résultats des études menées sur le ludo-éducatif.

Vous pouvez consulter ce blog à l'adresse suivante :
http://ludo-educatif.blogspot.com

Vous pourrez y trouver des articles présentant les différents sujets abordés par QualiQuanti lors de l'étude sémiologique, les réactions des parents et des enfants recueillis lors de l'étude qualitative, ainsi que des exemples de contenus ludo-éducatifs rassemblés au cours du travail de veille préalable aux études, et encore des focus plus particuliers sur certains enjeux majeurs du rapport des enfants aux écrans.
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mardi 10 juin 2008

Des écrans au ludo-éducatif

Après cette série d'études sur les rapports enfants/écrans, il est apparu nécessaire d'évaluer les nouvelles formes d'acquisition des savoirs et des connaissances via les écrans.

L'Observatoire Gulli a choisi d'approfondir le sujet du "ludo-éducatif".

Une étude a alors été réalisée par Qualiquanti.

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mercredi 30 avril 2008

Synthèse des études de l'Observatoire Gulli sur les rapports enfants/écrans

- L’OBSERVATOIRE GULLI -

Etude 2008

ENFANTS et ECRANS

45% des enfants consacrent plus de la moitié de leur temps de loisirs aux écrans.

Qu’en pensent les parents ?


Dans le contexte actuel de développement des nouveaux supports numériques (télévision, ordinateur, console de jeu, téléphone mobile), le Pôle Jeunesse Lagardère Active a souhaité analyser la relation des enfants aux écrans qui les entourent ainsi que leur rôle dans les relations familiales. A cette fin, L’Observatoire Gulli* a mené une étude spécifique et complète auprès d’enfants de 6-11 ans et de leurs parents, selon une démarche originale combinant approches quantitatives1 et qualitatives2.

L’ambivalence parentale face aux écrans

Les parents perçoivent les écrans comme nécessaires aux enfants parce qu’ils sont des éléments de modernité mais ils ont également des craintes et des interrogations concernant leurs effets à plus ou moins long terme.

1 - Des écrans indispensables - Les parents se réjouissent de la familiarisation des enfants avec des outils informatiques qu’ils estiment nécessaires à leur intégration et leur adaptation au monde contemporain. Ils assimilent la non-maîtrise des écrans et notamment d’Internet à une forme d’illettrisme.

  • Des écrans omniprésents dans les foyers - 98% des foyers interrogés possèdent au moins une télévision ou un ordinateur avec connexion Internet. Les derniers achats ne chassent pas les précédents ce qui abouti à une multiplication des écrans au sein du foyer. Les foyers avec enfants de 6 à 11 ans, possèdent en moyenne 10 écrans.

  • Les écrans loisir majoritaire des enfants : 45% des enfants consacrent plus de la moitié de leur temps de loisirs aux écrans. Des écrans le plus souvent autorisés par des parents qui les perçoivent comme des éléments de modernité.

  • Des écrans de plus en plus nomades et individualisés A ce titre, on note par exemple que 97% des enfants jouent à des jeux vidéo sur une console portable et 16% utilisent déjà un portable. Même si les enfants ne possèdent pas personnellement un portable, ils sont fortement attirés par les objets interactifs et ils jouent très tôt à explorer les téléphones de leurs parents.

2 - Des risques bien identifiés- Les parents expriment des craintes très précises qui diffèrent selon les écrans : la crainte la plus évidente est la pornographie et l’exposition à la violence, notamment pour Internet (66% des réponses) et pour la télévision (40% des réponses), l’absence d’échange avec la famille et les amis pour les consoles de jeu (30% des réponses citées). La console de jeu et la télévision, dont les contenus sont « fermés », sont les écrans qui inspirent le plus confiance (69% pour la télévision et 92% pour la console de jeu).

3 - Une volonté de contrôle -
99% des parents interrogés déclarent utiliser au moins 1 moyen de contrôle sur les écrans de leurs enfants. La voie privilégiée est la limitation du temps passé après lequel vient pour la télé le choix des programmes regardés, et pour Internet l’autorisation d’une utilisation accompagnée uniquement. Sur ce média, 48% des familles déclarent posséder un logiciel de contrôle parental mais dans les faits il est souvent désactivé.

Des écrans partagés

1- Des écrans à l’origine d’échanges parents-enfants - La télévision et la familiarisation des enfants à Internet constituent des moments où parents et enfants se retrouvent autour d’une activité ou d’un événement commun. Une grande majorité de parents estime que les écrans sont propices à des échanges (97% pour Internet, 95% pour la télé, 87% les pour les jeux vidéo).

2- Les éléments partagés - Avec la télévision les discussions en famille s’organisent autour des contenus (74%) et Internet est considéré par les parents comme propice à faire découvrir de nouvelles choses (68%). Tous deux donnent le sentiment aux parents de mieux appréhender l’univers de leur enfant.

Une attente de contenus éducatifs…

Conscients de la puissance de l’attrait des écrans sur leurs enfants, les parents regrettent la pauvreté des contenus éducatifs sur ces supports car le jeu et le divertissement sont largement dominants. Cette attente est surtout exprimée vis-à-vis d’Internet (67%) et de la télévision (44%), les consoles de jeux vidéo étant plutôt considérées comme des écrans servant essentiellement à s’amuser.



*A propos de l’Observatoire Gulli

Editeur de chaînes jeunesse leader en France (CANAL J, TiJi et Gulli) et de sites Internet associés, le Pôle Jeunesse Lagardère Active construit depuis plus 20 ans des marques à travers l’écoute et le dialogue avec les enfants. En 2007, il a créé L’Observatoire Gulli. Cette cellule permanente, entièrement dédiée à l’étude du comportement des enfants et leurs habitudes, a pour objectif de dégager des éclairages prospectifs, d’enrichir la réflexion des acteurs institutionnels et des parents, et d‘être à même d’imaginer les contenus de demain.


Contact Etude :


Tiphaine de Raguenel

Directrice des Etudes du Pôle Jeunesse Lagardère Active

tiphaine.de-raguenel@lagardere-active.com


Contacts Presse :

Publicis Full Player

Valérie Berrebi – 01 58 36 46 86 valerie.berrebi@publicisfullplayer.fr

Pôle Jeunesse Lagardère-Active

Véronique Dumon – 01 56 36 55 76 veronique.dumon@lagardere-active.com




1 Sondages TNS Sofres auprès d’un échantillon représentatif de 300 parents d’enfants de 6 à 11 ans réalisées du 17 au 24 mars 2008

2 Enquête ethnologique menée avec 20 entretiens domiciliaires menée en collaboration avec l’Institut EA, complétée par les analyses de 20 experts du monde de l’enfance (sociologues, psychanalystes, éducateurs…)

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mercredi 30 janvier 2008

Etude sémiologique de QualiQuanti sur les enfants et les écrans

Dans le cadre du colloque "Enfants et écrans : qui dévore qui ?" QualiQuanti a recueilli un corpus important de photos d’enfants en situation face à l’écran de télévision / d’ordinateur envoyées par les parents de ces enfants inscrits sur le Panel Jeunesse de Lagardère.
Ces photos ont fait l'objet d'une analyse sémiologique.

Vous pouvez télécharger cette étude ici.


Rappel de la méthode

L’analyse a porté sur plusieurs éléments susceptibles d’éclairer le rapport des enfants aux écrans :

o Les photos recueillies en amont du colloque
o Les commentaires des parents
o Des visuels d’écrans et de consoles de jeux
o Des visites en magasins spécialisés, Darty, Fnac, Virgin, au rayon des jeux vidéos et écran TV, en particulier près des stands de démonstration (le mercredi après-midi est une période de forte affluence d’enfants).

L’analyse a tenu compte d’une série de travaux et lectures sur le sujet (chaque fois qu’une référence intervient pour éclairer le propos, ou participe au commentaire des photos, elle est renvoyée en note) :

o Les actes du Colloque Gulli Enfants, écrans : qui dévore qui ? Novembre 2007
o Pour comprendre les médias, Mc Luhan, Seuil, 1977
o Les enfants face aux écrans : pornographie, la vraie violence ? Paris Télémaque 2004, et Les 90 questions que tous les parents se posent, Paris Télémaque, 2007, par Jacques Henno, complétés pas des entretiens avec l’auteur.
o L’écran global, Gilles Lipovetsky et Jean Serroy, Paris, Seuil, 2007
o Apprendre avec l’écran, qu’est-ce que cela change pour nos enfants ? Rolande Kodsi, Milan, 1999

L'étude a également tenu compte d’études antérieures réalisées par QualiQuanti sur des sujets proches :

o Étude sémiologique sur le cartable électronique
o Étude sur le DVD interactif (enquête qualitative et sémio)
o Étude sur le comportement des jeunes à domicile à l’heure du prime time

Synthèse

La question du rapport des enfants aux écrans est difficile à traiter car elle est brouillée par des considérations connexes sur l’écran lui-même qui peuvent parasiter le sujet :

o On ne parle le plus souvent que des images qui passent dans les écrans (en l’occurrence le porno, la violence, la pub), et non pas des écrans eux-mêmes, comme si le dispositif était tout à fait « neutre ». Il y a une ambiguïté – qui est en elle-même révélatrice – à mettre en avant la question de l’écran pour ensuite la passer sous le tapis des images.
o On ne parle le plus souvent que de la menace ou de l’inquiétude des parents quant aux effets néfastes des écrans sur les jeunes esprits, et aux outils de défense mis en place pour les prévenir (contrôle du temps et interrogations sur les programmes visionnés)

Si l’on essaie de dépasser ces questions qui sont légitimes mais qui font aussi justement « écran » à la question de l’écran, les images recueillies révèlent à la fois :

o La très forte capacité d’immersion des enfants devant l’écran, par tout un ensemble de facteurs. Les écrans peuvent être classés selon leur degré potentiel d’immersion, de l’ordinateur à la console. Tout se passe comme si l’enfant n’avait qu’un seul mode d’écoute (immersif), contrairement aux adultes qui en ont plusieurs.
o La très faible adaptation relative des écrans (et des meubles) aux enfants. Ceux ci doivent se glisser très tôt dans une architecture écranique qui n’est pas conçue pour eux.
o L’impact de l’écran en soi, indépendamment des images qu’il diffuse. Cette métamorphose dans l’accès au jeu ou au savoir exige un renouvellement en profondeur, pas seulement des adultes mais de l’école et de la société.

Plusieurs enjeux se dessinent clairement à l’analyse des images envoyées :

o D’une part, la nécessité de compléter (et non pas d’empêcher) l’écoute immersive par d’autres modalités d’écoute, d’actualisation, d’interaction avec les adultes, en diffusant des programmes qui supposent ce type d’écoute (programmes familiaux, ou adultes)
o D’autre part, d’adapter la géographie domestique ou les écrans en fonction des besoins de l’enfant (proximité, hauteur). De ce point de vue, l’usage de l’ordinateur portable (léger, multi-fonctions, multi-usagers) apparaît comme une tendance très légitime.
o Enfin, le modèle de l’écran vient perturber une certaine image et statut de l’enfant, par rapport à l’adulte et à l’école. Le modèle de transmission des savoirs proposé par l’écran est concurrent de l’école, et invite à repenser leurs relations en termes de complémentarité.


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